D'abord un peu d'histoire      
 


En 1958, Roger Rochat découvrait le Val Ferret et  le  lieu-dit  La Fouly et tombait amoureux de cette région et du  glacier de La Neuvaz si proche  qui dominait ce bout de Vallée. Il n'y avait rien là haut sauf quelques mélèzes et des marmottes et quelques chalets loin de tout ! 

Après plusieurs étés passés avec sa famille dans un chalet d'amis, il décidait de faire le pas.  
           
 

En 1961,  Roger Rochat achetait un  bout de terrain  au lieu dit "Fin Haut".
Il fait construire un chalet en plein milieu des prés et l'entourait de petits mélèzes qu'il allait chercher dans la forêt voisine. 

Une jeu d'enfant  (guim-guam !) est aménagé et des places de parking créées avec des pierres récupérées au bord de la Dranse à la sueur du propriétaire et de ceux qui voulaient bien l'aider !

     
     
 
   
Au début, le chalet n'était prévu que pour des vacances d'été afin de fuir la canicule de la plaine. Mais l'idée de ne pas monter en hiver était pesante et l'envie irrésistible de tenter l'aventure prit le dessus  et pourtant on était loin du confort :  souvent  bien moins de zéro degré dans le chalet à l'arrivée, pas d'eau à disposition , il fallait la chercher au village ou faire fondre la neige. La route n'était pas toujours ouverte et le foehn (eh oui déjà à l'époque!) fermait la route à tout moment.  Mais peu à peu le sport d'hiver et les remontées mécaniques gagnaient le fond du Val Ferret.    
    Des travaux furent entrepris afin de rendre le chalet plus habitable en hiver et les séjours devinrent de plus en plus fréquents été comme hiver.
 
      Le grand plaisir du « grand Roger » fut aussi de mettre un mât ou le drapeau suisse flottait pour indiquer la présence Rochat  et de construire un raccard attenant au chalet !    
       
      Puis le « luxe » s'installa :  Création d'un hall d'entrée et nouvelle cuisine. Isolation et un chauffage électrique tiennent le chalet hors gel.  Puis  nouvelles salles d'eau (bains et WC séparés).  Le chalet est devenu « perdu au milieu d'autres » qui ont envahi les prés, les melèzes ont grandi  mais le lieu reste idyllique.