Laissons de côté la légende. Les récits et preuves suffisent pour admettre sans nul doute possible que le loup peuplait les contrées valaisannes, au même titre que l’ours.
Le loup représentait probablement le prédateur le plus traqué par l’homme paysan pour qui il était essentiel de préserver les animaux domestiques, tant ces derniers constituaient des apports vitaux.
La toponymie (Pré-Loup – Pierre du Loup – Creux du Loup – etc.) abonde largement pour démontrer la présence du loup et situer topographiquement les secteurs dans lesquels ce prédateur se manifestait.
Par ailleurs, les primes délivrées par l’autorité témoignent de l’existence du loup en Valais. En 1946 encore, une chasse spéciale était mise sur pied par un arrêté urgent allouant un montant de 500 francs à qui ramènerait mort ou vif le loup ayant occasionné des ravages dans les troupeaux de moutons à partir du 25 mai.C’est ainsi que le 25 novembre 1947, Albin Brunner rapportait fièrement aux autorités le loup d’Eischoll et mettait fin, croyait-on, à la présence du loup en Valais.
Retour du loup
Ce n’est qu’en 1994
que l’on reparle du loup, notamment dans le Val
de Ferret. Les dégâts sur la race ovine
sont considérables mais la donne a
changé. Plus question de poursuivre le loup
pour l’éradiquer. De nouvelles
théories se font partisanes convaincues de
l’installation durable du loup car
précisément cet animal a le droit de
réintégrer les lieux où
vécurent ses ancêtres. Se déclare
alors une guerre sans fin entre les moutonniers et
les nostalgiques d’une période
ancestrale qu’ils ne connaissent que sur
papier.
Source: www.chassenature.ch
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